« Je mets les pieds où je veux Petit Jean, et c’est souvent dans le blog ! »

Nous voici reparti pour un nouveau marathon de cinq épisodes des nouvelles aventures du Prince des Voleurs. Il s’agit cette fois de la sélection diffusée par Fun TV le dimanche 8 octobre et, autant le dire tout net, c’est à un cru exceptionnel que nous avons eu affaire cette après-midi là. On commence sur les chapeaux de roues avec  »La Trahison » où le Prince Jean fait appel à trois guerriers d’Alexandre le Grand pour capturer Robin. En plus d’être tous fringués comme Mad Max avec blousons cuir déchirés et épaulettes en mousse, ces mercenaires sont rendus invincibles par une puissante magie et ni les rochers en carton que Petit Jean leur lance à la figure, ni le brasier en images de synthèse mal fichues que Robin allume pour couvrir sa fuite ne pourront en venir à bout. Heureusement dans le monde de Robin des Bois, certaines choses restent immuables : Marianne se fait kidnapper et Frère Tuck va au charbon pour sauver la situation. En l’occurence, il découvre dans une clairière oubliée de la forêt (Malgré l’impressionante concentration de la forêt en craignos monsters, en sorciers ébourriffés, en joyeux compagnons et en gardes du Prince Jean, il y a plus de clairières oubliées à Sherwood que n’importe où ailleurs) un ancien cimetière grec qui a servi de portail à la sorcière du Prince Jean pour faire venir les guerriers du grand Alexandre à travers les siècles. Frère Tuck lui-même se retrouve ainsi projeté dans la Grèce antique (Ouch ! L’incrustation !) où il parvient à subtiliser la potion qui permet d’annuler l’invincibilité des mercenaires. Robin et ses copains n’ont alors plus qu’à aller mettre une volée aux Hell’s Angels de l’Antiquité et secourir Marianne au passage. La crétinerie passe la seconde pour le deuxième épisode de la quintologie.  »La Fiancée du Diable » met Robin aux prises avec un prêtre renégat, un dénommé Grolier qui s’est mis en tête d’offrir Marianne comme épouse au démon qu’il vénère. Cette pauvre fille se fait donc à nouveau kidnapper par Grolier qui s’enfuit dans une sorte de dimension parallèle. Nos amis apprennent rapidement que leur seule chance de vaincre le démon est de partir à la recherche de la corne de la Licorne, seul artefact assez puissant pour pourfendre la Bête. Prenez votre souffle car la nanardise ne va plus s’arrêter une seconde jusqu’à la fin de l’épisode. Pour trouver la corne, Robin, Petit Jean et Frère Tuck doivent s’aventurer dans une autre dimension parallèle florilège de pièges, d’effets spéciaux faméliques et d’incrustations bien ringardes, et pour le même prix on a même droit à un plagiat honteux d’un bout d »’Indiana Jones et la Dernière Croisade ». Lorsqu’enfin Robin s’empare de l’objet, il se précipite dans l’autre dimension parallèle (celle du démon de Grolier, faut suivre). Pendant ce temps, Grolier n’est pas resté inactif. Il prépare activement le mariage de Marianne et on apprend à cette occasion que le démon qu’il sert est en fait à l’intérieur de son propre corps. Son visage change et se couvre de rides maléfiques, tandis qu’il enfile un chasuble noir à capuche (c’est un mariage démoniaque, rappelez-vous). Sur ce, Robin déboule au dernier moment et confronte Grolier, armé de sa corne. Et là, sous le regard médusé de la dizaine de spectateurs devant leur poste, la corne de Licorne se transforme sans prévenir en… ++__SABRE LASER !__++. Les minustes qui suivent sont tout simplement magiques. Grolier, dont on réalise soudain qu’il s’est déguisé en Empereur Palpatine, sort lui aussi son sabre laser et le combat s’engage ! La Corne de la Licorne se révèle être en fait un véritable couteau suisse laser puisqu’elle se transforme successivement en bâton laser (plus d’un an avant Darth Maul !) puis, lorsque Grolier tente de s’enfuir avec Marianne, en lasso laser qui lui permet de ramener sa dulcinée à lui. Un peu sonné par un tel déchainement nanar, l’épisode suivant,  »Sur la route de Royston », se suit dans un état second. Pas grand chose à en retenir, ni magie ni invasion extraterrestre, le seul point d’intérêt est la présene d’un personnage dénommée « Madame Tournboule », ce qui est toujours rigolo. Avec  »La Proie », direction Las Vegas ! Tout de suite au taquet, Robin et ses joyeux compagnons entament l’épisode en montant un casse au  »Caesarville », le plus grand casino de Sherwood. Pour l’occasion, Frère Tuck adopte un look franchement punk et se fait passer pour le célèbre ménestrel « Derrick Clapton ». Le braquage se passe sans difficulté et le gros de l’épisode se déroule en fait après : pour se venger, le propriétaire du Caesarville kidnappe Frère Tuck (Marianne était en RTT) et force Robin à jouer le rôle de la proie dans une grande chasse à l’homme dans la forêt. Le reste demeure assez classique, avec tout de même une superbe arbalète à répétition maniée par l’un des chasseurs. Robin, qui en remontrerait à Mike Danton, parvient à éliminer ses trois poursuivants avant de libérer Frère Tuck et de faire sauter la banque, comme il se doit. Dans le cinquième épisode,  »Le Sceptre » on reste au plus haut avec une histoire de sorcier maléfique qui tente de conquérir l’Angleterre à la tête d’une armée de zombies. Robin devra faire équipe avec le Prince Jean, mais aussi avec Christopher Lee en personne pour repousser la menace, mais j’admets qu’à ce moment un assoupissement momentané m’a empêche de profiter pleinement de l’épisode. Restez avec nous pour le prochain épsiode ! Au cours du marathon du 15 octobre, Robin affrontera un Ben Laden médiéval, percera le secret des Templiers et Marianne dévoilera enfin pourquoi elle se promène toujours à moitié à poil avec un fouet accroché à la ceinture… … … Un sabre laser, merde quoi, la classe quand même !