C’est avec une grosse boule dans la gorge que nous apprenons le décès, aujourd’hui même, à l’hôpital d’Ostia (Italie), et à l’âge de 76 ans, de l’un de nos réalisateurs préférés, Bruno Mattei, qui emporte avec lui Vincent Dawn, Werner Knox, Martin Miller, Jimmy Matheus et sa myriade de pseudonymes. Passé sur le tard à la mise en scène, cet ancien monteur se fit rapidement connaître comme fossoyeur du film de zombis avec Virus Cannibale, massacreur du post-apocalyptique avec Les Rats de Manhattan, auteur du film de guerre le plus débile de tous les temps avec Strike Commando, plagiaire impénitent de "Predator" et de Cannibal Holocaust, voire des deux à la fois, Bruno aura parcouru tous les genres du bis, n’épargnant même pas le western, le péplum ou le film érotique. Après un hiatus dans les années 1990, il avait repris du service avec une série de films excessivement pourris, tournés en DV aux Philippines avec les bas-fonds du monde du spectacle. C’est une vie toute entière dédiée au nanar le plus délirant qui vient de s’achever, éteignant avec elle un peu de nos rêves de cinéphiles. Et dire qu’il restait encore tant d’histoire de zombis radioactifs à tourner… Ciao, Bruno, e grazie tante !
__FOREVER !!!__
Bruno Mattei nous a quittés
C’est avec une grosse boule dans la gorge que nous apprenons le décès, aujourd’hui même, à l’hôpital d’Ostia (Italie), et à l’âge de 76 ans, de l’un de nos réalisateurs préférés, Bruno Mattei, qui emporte avec lui Vincent Dawn, Werner Knox, Martin Miller, Jimmy Matheus et sa myriade de pseudonymes. Passé sur le tard à la mise en scène, cet ancien monteur se fit rapidement connaître comme fossoyeur du film de zombis avec Virus Cannibale, massacreur du post-apocalyptique avec Les Rats de Manhattan, auteur du film de guerre le plus débile de tous les temps avec Strike Commando, plagiaire impénitent de "Predator" et de Cannibal Holocaust, voire des deux à la fois, Bruno aura parcouru tous les genres du bis, n’épargnant même pas le western, le péplum ou le film érotique. Après un hiatus dans les années 1990, il avait repris du service avec une série de films excessivement pourris, tournés en DV aux Philippines avec les bas-fonds du monde du spectacle. C’est une vie toute entière dédiée au nanar le plus délirant qui vient de s’achever, éteignant avec elle un peu de nos rêves de cinéphiles. Et dire qu’il restait encore tant d’histoire de zombis radioactifs à tourner… Ciao, Bruno, e grazie tante !
- Published: 18 années ago on 21 mai 2007
- By: nikita
- Last Modified: avril 13, 2012 @ 11:20
- Filed Under: News du site Nanarland
NEXT ARTICLE →
On parle de Nanarland!
← PREVIOUS ARTICLE
« La Revanche des Mortes Vivantes » sévit à Nantes mercredi 23.