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Eyes of the Werewolf, de Tim Sullivan

By   /   8 juillet 2007  /   No Comments

Eyes of the Werewolf de Tim Sullivan (et un peu Jeff Leroy si l’on en croit imdb) Un loup-garou est traqué dans une forêt par une bande de rednecks. Mis à mort, ses yeux sont prélevés et greffés à un chimiste qui a manipulé un peu trop vaillament son flacon d’acide. La malédiction se poursuit, et les meurtres commencent.

Eyes of the Werewolf de Tim Sullivan (et un peu Jeff Leroy si l’on en croit imdb) Un loup-garou est traqué dans une forêt par une bande de rednecks. Mis à mort, ses yeux sont prélevés et greffés à un chimiste qui a manipulé un peu trop vaillament son flacon d’acide. La malédiction se poursuit, et les meurtres commencent.

Notre chimiste est ainsi régulièrement pris d’accès de rage lors de sa phase lupine et s’en va allégrement massacrer les gens qui l’ennuient, y compris les jeunes demoiselles qui se promènenet seules dans des ruelles brumeuses éclairées au spot bleu. Ca permet de placer des FX marrants où l’on l’impression de voir des gros plans de King Kong. Heureusement, il rencontre un nain inconnu, qui s’il ne lui offre pas de fleurs, lui file un coup de main pour comprendre le pourquoi du comment il erre dans la lande avec des vêtements (mal) déchirés. Mais l’ophtalmo fou décide que c’en est trop et envoie son sbire traquer une nouvelle fois la bête (et tuer ses potes). Oui, c’est très con raconté comme ça, et je ne vous parle même pas de l’infirmière qui tombe éperdument amoureux de notre héros alors qu’elle est draguée par une fliquette en goguette. Jeff Leroy ne semble pas avoir réalisé le film, mais y avoir participé en tant que spécialiste des effets spéciaux (le meilleur rôle, donc). Que dire si ce n’est que c’est encore plus Z que Bloody Highway : on frôle en permanence l’amateurisme, c’est terrible. C’est d’ailleurs marrant de voir à quel point le cinéma Z se décompose lui-même en différents sous-groupes de qualité. Les « acteurs » sont donc nullards au possible (avec une sorte de sous-sous-Phoebe Dollar), le son est pourri (vive les gros souffles audio), un max des scènes est tourné en studio, c’est filmé comme on peut avec une qualité video dégueue, les mêmes plans de mâchonnement saccadé de barbaque sont utilisés en boucle, les scènes de baise donnent dans le registre érotico-M6 (en plus laid), les relations entre les persos volent au ras des pâquerettes, bref, on n’oeuvre pas ici pour la postérité cinématographique. Par contre, Jeff fait ce qu’on attend de lui, c’est-à-dire des FX qui n’en veulent, du loup garou gros clébard que je me demande si c’est pas le même que dans Werewolf in a women pison, du gore à 2 balles et un splendide lancer de mannequin. C’est seulement là que l’amateur de nanar trouvera de quoi assouvir ses intincts. Grâce à Jeff, la fin est un vrai festival de gueules d’abruti lycanthrope, un pur bonheur. Vous êtes donc prévenus, voici un sous-film à réserver aux exégètes du père Leroy. Mark « j’ai oublié mon mon charisme à la maison » Sawyer Deborah « Phoebe me voilà » Huber Un ramassis de tronches de winners. Un loup-garou qui souffre à la fois de myxomatose et de dépression. Que dire de plus ? J’ai gardé le plus horrible pour la fin : une paire de silicones top moches.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

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