Le mensuel Brazil est de retour. Après un petit coup de froid qui l’avait forcé à prendre un peu de repos au sein des pages de son grand frère « Crossroads », le magazine de ciné le plus indépendant et le plus pétri de mauvaise foi de France réapparait chez tous les bons marchands de journaux. Evidemment le ton du canard porté par l’inépuisable Christophe Goffette est resté le même. On aime ou pas, mais on ne reste pas indifférent devant les parti pris violemment assumés. Comme avant, certains articles nous titillent sévèrement (quoi, « l’illusionniste » mieux que « le Prestige », ça va pas non ?!!!), tandis que d’autres nous font du bien tout partout tant on est d’accord avec l’auteur. En plus on retrouve la prose de Christophe Lemaire et ça, ça fait toujours plaisir. Côté maquette, c’est plus chouette, et point de vue contenu, c’est plus dense : 130 pages pleines à craquer. Pour 4?50 c’est donné. Nanarland souhaite donc une longue vie au nouveau Brazil !