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La grande histoire récente du sexe chez Nanarland

By   /   17 mai 2009  /   No Comments

Tranquillement mais sûrement, votre site préféré continue à vous offrir d’agréables douceurs. Pour être assuré n’avoir rien raté, venez donc faire un tour dans ce billet à souvenirs qui brasse toutes les époques du sexe dans le nanar.
Allez les gars, soyez pas timides et rejoignez-nous !

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Allez les gars, soyez pas timides et rejoignez-nous !


Pour commencer, une pensée pour nos ainés qui avaient le luxe de pouvoir découvrir au cinéma des chefs d’?uvre de profonde réflexion sur le sens de la vie conjugale, au travers de films d’aventure comme « La Fiancée de la jungle« . Et dire qu’on s’inquiète pour notre jeunesse, alors que papy et mamie savaient à l’époque savourer sans broncher l’apologie d’une sexualité bestiale. Y’a plus de vieillesse, moi j’vous l’dis !


Heureusement, les années 70 ont su lever ce carcan zoophilo-libertin, et ce particulièrement en Turquie où des femmes en combinaison de latex moulant ont enfin pu se détourner de l’amour des bêtes pour se concentrer sur des hommes vêtus des mêmes atours, mode Klu Klux Klan verdoyant. Quand ce n’était pas sur des robots aux angles phalliquement saillants. La révolution sexuelle était en marche, et « 3 Supermen and Mad Girl » avait alors choisi de porter haut le flambeau.

Une estampe d’époque qui en a émoustillé plus d’un.


C’est alors que tout s’enchaina bien vite, la boite de Pandore ouverte autorisant tous les débordement érotiques possibles. Il ne fallu en effet pas attendre plus de 10 ans avant que des films comme « Femmes en cages » ne se permettent d’offrir à ses spectateurs des relations amoureuses avec des moustachus libidineux dans de moites harems forestiers. Il devenait difficile de franchir plus en avant les limites de l’obscénité.

Preuve en est de cet excès, les organes sexuels féminins devenaient progressivement des objets de destruction : « Adieu Canaille » avait d’ailleurs senti le vent tourner, comme le montre cet extrait mammairo-menaçant.


Reflet des craintes sociale, le futur des années 80 conserveraient cette logique d’asexualisation génitale en produisant des « 2072, Les mercenaires du futur » où les seules expressions pulsionnelles libidinales ne pourraient désormais plus s’exprimer qu’entre hommes. Les gladiateurs lancés à toute berzingue sur des motos tunées se stimuleraient mutuellement avec les sex-toys appropriés (fouets, couteau, lance-flamme…), devant un public mondial de voyeurs.


Quant à notre époque moderne, telle que l’illustre le fraichement émoulu (ou moulé diront certains adeptes de blagues scato) « Humains« , elle réserve un bien triste sort aux porteurs d’une toison touffue bien trop lourde de sens. Face à la persécution que ce symbole pubien représente, il ne nous reste plus qu’à placer notre espoir dans la vigueur vengeresse de Lorant Deutsch.

Mais que tous ceux qu’un tel rejet de la bonne vieille sexualité désespère ne baissent pas pour autant les bras. Car ce serait méconnaitre le rayonnement de la culture française, et plus précisément de sa fine truculence internationalement respectée, portée par un omni-président dont les multiples conquêtes en disent bien assez sur virilité. C’est d’ailleurs par l’extrême-orient que cette reconnaissance nous parvient, dissimulée dans « The Monster X attacks the G8″ : les extraits sélectionnés prouvent que si retour en bonnes grâces du sexe il y aura, ce sera bien grâce à notre Sarkozyzy à nous ! Et vive la France !

Et vive Gérard Depardieu ! Ah non, pardon…

L’auteur de ce texte soumet ses plus plates excuses à la francophonie pour sa blague douteuse sur le patronyme de notre président. Poil au gland.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

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