François-Xavier Ajavon est un auteur de texte philosophique déjà rédacteur d’un très bon écrit à propos de la poésie et la sagesse dans le film "Piège en Haute-Mer" sur le site. Dernièrement, il nous a gratifié d’un très bon texte, venant en complément de la chronique du film Le jour et la Nuit de B.H.L. "Symbolisme et temporalité bergsonnienne dans « Le Jour et la Nuit », de Bernard-Henri Levy" est un texte intelligent, finement écrit et très drôle.
____ » »Parfois certaines personnes donnent de leurs temps pour nous aider à compléter nos chroniques ou nos biographies sur le site. Par exemple, Monsieur le Chien nous a dit un jour qu’il essayerait de faire une chronique sous forme de dessins pour le site et franchement on a hâte…(mais on ne lui met pas la pression car on sait que c’est juste une idée comme ça…mais on serait super content qu’il le le fasse quoi…on l’aime bien nous, Monsieur le Chien). Le truc c’est qu’on est ravi sur nanarland d’avoir des personnes, dont la reconnaissance de leur pairs dans leur métier n’empêche pas leur passion pour la cinéphilie déviante, qui contribuent à la qualité du site en nous en faisant cadeau de textes sympas. C’est avec donc grand plaisir qu'on vous invite à lire la prose de François-Xavier Ajavon sur le film hyper nanar Le jour et la Nuit. __EXTRAIT :__ »Les écrivains ne savent pas faire de cinéma. Comme les Américains ne savent pas faire de café et les jeunes-filles britanniques embrassent mal. Voilà qui devrait être gravé dans du marbre et enseigné dans les écoles. Malgré quelques exceptions notables (Cocteau ? Schoendoerffer ?), les écrivains ont toujours raté leurs films. Comment considérer, aujourd’hui, les films de Marguerite Duras ? Si ce n’est comme de pénibles pensums prétentieux, traversés par un air du temps germanopratin qui les rend difficilement regardables de nos jours. Comment appréhender les deux films réalisés par Romain Gary Les oiseaux vont mourir au Pérou (1968) et Kill (1970) ? Si ce n’est comme deux films parfaitement ratés (plus navets que nanars?), qui ont permis à Gary de filmer sa ravissante épouse, Jean Seberg, mais pas de transcrire à l’écran son génie comique et son souffle narratif habituel. Et que dire du long-métrage de Michel Houellebecq La Possibilité d’une île (2008), adapté de son roman éponyme ? La presse n’a pas hésité à comparer ce non-film à celui de BHL, d’autant que les deux écrivains préparaient alors un livre de correspondances croisées annoncé depuis fort longtemps, Ennemis publics, qui paraîtra en 2008. Houellebecq atteignant, avec toute son habituelle honnêteté et candeur, un niveau de nullité encore plus aberrant que Le Jour et la Nuit, par manque d’un véritable encadrement de la part de professionnels du cinéma (4). Houellebecq, à la manière de BHL, réalisant par ce film un rêve de gosse, mais sans l’expérience nécessaire à la coordination d’un tournage, ni le talent visuel propre aux véritables réalisateurs qui ont un « regard » sur le monde et les hommes. » »J’avais jamais pensé à ça !! » Au passage, notifions qu’il possède son blog,. On le remercie encore une fois pour ses écrits.
Le symbolisme et la temporalité bergsonienne… ou comment démontrer que « le jour et la nuit » est une comédie qui s’ignore
François-Xavier Ajavon est un auteur de texte philosophique déjà rédacteur d’un très bon écrit à propos de la poésie et la sagesse dans le film "Piège en Haute-Mer" sur le site. Dernièrement, il nous a gratifié d’un très bon texte, venant en complément de la chronique du film Le jour et la Nuit de B.H.L. "Symbolisme et temporalité bergsonnienne dans « Le Jour et la Nuit », de Bernard-Henri Levy" est un texte intelligent, finement écrit et très drôle.
- Published: 15 années ago on 23 septembre 2009
- By: wallflowers
- Last Modified: avril 13, 2012 @ 11:19
- Filed Under: News du Blog Nanarland
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