Mark Gregory signe son grand retour sur le site dans Thunder troisième du nom. L’histoire tragique d’une indien pacifiste contraint de prendre les armes pour faire face à une poignée de rednecks racistes et suréxcités. Enfin, ce serait tragique, si ce n’était pas ce brave Mark « paralysie faciale » Gregory qui incarnait notre héros. Faut dire aussi à sa décharge qu’il n’est pas non plus aidé par les départements maquillages et costumes du film qui font rien qu’à l’enfoncer davantage. Une petite production américano-italienne de l’opportuniste Fabrizio di Angelis, qui a beaucoup aimé le premier Rambo et qui tient à nous le faire savoir en le copiant par trois fois. Si les deux premiers Thunder sauvaient encore les meubles, le troisième sans être le nanar du siècle est suffisamment fauché et ringard pour que notre camarade Wallflowers s’en empare. Surtout que la rigidité proverbiale de notre Marco rend le film assez hypnotique. Extrait:  »Mark Gregory est l’anti-thèse parfaite du slogan bien connu des yaourts Bio de Danone d’une certaine époque. Vous vous souvenez ? « Ce qu’il (le yaourt) fait à l’intérieur ce voit à l’extérieur ». Ben Mark Grégory c’est EXACTEMENT l’inverse. Ce qu’il fait à l’intérieur ne se voit pas DU TOUT à extérieur. Car si Thunder rivalise d’ingéniosité pour se venger, on ne le voit pas trop réfléchir (ou du moins, ça ne saute pas aux yeux), si bien qu’on n’a la preuve de ses réflexions que lorsqu’il agit… bien plus tard. Mark Gregory a bien le cerveau qui marche (l’intérieur) mais aucun de ses muscles faciaux ne bougent (l’extérieur), pas plus que ses rétines d’ailleurs, ça en devient fascinant par moment. » La chronique