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Les trésors cachés du site : la chronique de Ninja – American Warrior

By   /   23 novembre 2009  /   3 Comments

Avec ses 672 films chroniqués, son glossaire, ses extraits vidéos et ses bonus divers, le site Nanarland est devenue une pieuvre gigantesque qui peut parfois rebuter le nouvel entrant qui ne saura pas par où commencer. Au travers de cette nouvelle rubrique du blog, nous allons nous efforcer humblement de mettre en lumière des pans du site qui nous semblent particulièrement intéressants ou qui ont représenté une étape importante dans notre découverte des mauvais films sympathiques.

Avec ses 672 films chroniqués, son glossaire, ses extraits vidéos et ses bonus divers, le site Nanarland est devenue une pieuvre gigantesque qui peut parfois rebuter le nouvel entrant qui ne saura pas par où commencer. Au travers de cette nouvelle rubrique du blog, nous allons nous efforcer humblement de mettre en lumière des pans du site qui nous semblent particulièrement intéressants ou qui ont représenté une étape importante dans notre découverte des mauvais films sympathiques.

 »Ninja : American Warrior » par Rico est une chronique très spéciale. Il s’agit de l’une des premières du site (peut-être la vingtième ou trentième !) et surtout, comme l’indique le chapeau ajouté depuis, de la toute première chronique d’un film deux-en-un de Godfrey Ho. Elle est donc intéressante à la fois parce qu’elle conserve une certaine innocence ébahie devant l’énormité de la chose et parce qu’elle prend la peine de décrire par le menu les procédés honteux employés. > Attention escroquerie intellectuelle : Il ne s’agit pas d’un vrai film mais d’un collage des plus approximatifs entre un polar seventies asiatique, dont on a gardé que les scènes de baston, et des morceaux tournés à la va vite par un distributeur américain (Filmark en l’occurrence, d’après « Impact » n°18 p.49) pour occidentaliser le produit. > > Le résultat laisse assez rêveur, d’autant que si le film asiatique semble être un polar nerveux et bourrin (arts martiaux à tous les étages, les méchants tabassent sec les innocents et l’héroïne, flinguent un gosse qui en a trop vu etc.), la partie américaine est elle hallucinante d’amateurisme, tournée par un tâcheron pour 200 $ avec des acteurs catastrophiques ne sachant même pas se battre et se prenant quand même pour des ninjas. La palme revient d’ailleurs au blondinet bras droit du méchant qui porte ses coups à 2 à l’heure en agitant bien les bras. En un sens c’est dommage, s’ils avaient fait la totalité du film comme ça, je crois qu’on tenait le nanar du siècle ! Il faut bien l’avouer, les chroniqueurs de Nanarland sont aujourd’hui totalement blasés par les deux-en-un. Il y a actuellement 18 films de Godfrey Ho chroniqués sur le site et au bas mot une bonne cinquantaine de deux-en-un. La chronique de  »Ninja : American Warrior », tout comme celle de  »Ninja Fury » (le deuxième deux-en-un chroniqué, cette fois par Le Rôdeur), permet de se replonger dans la fraîcheur des premiers temps et de retrouver l’état d’esprit des pionniers du nanar ninja, lorsque l’énormité du procédé nous laissait encore pantois. Il faut dire en plus que  »Ninja : American Warrior » est l’un des meilleurs nanars de Godfrey Ho, ce qui ne gâche rien. > La vraie magie de  »Ninja : American Warrior », c’est de faire travailler ensemble deux flics qui ne sont pas dans le même film. Sacré challenge… relevé avec beaucoup de maladresse La chronique elle-même n’est pas sans défauts : par rapport aux textes plus récent, elle est peut-être un peu plus laborieuse et contient notamment pas mal de descriptions détaillées de scènes ou de personnages. Il faut dire qu’à l’époque, nous ne pouvions pas numériser les VHS, le DVD n’était pas encore très répandu et de ce fait nous n’avions aucun moyen de réaliser des captures d’écran : la plupart des chroniques de Nanarland étaient des murs de texte avec une ou deux images promotionnelles lorsqu’on avait de la chance (et en plus elles s’affichaient dans des fenêtres pop-ups – l’histoire de Nanarland se confond avec celle du webdesign en général). > Il pénètre (très maladroitement, parce que le pauvre acteur est loin d’être un athlète) dans la maison de la Mégère dont le mobilier a soudain totalement changé par rapport à la scène précédente et secourt une jeune femme évanouie, furtivement entrevue, le visage caché par une épaisse perruque noire. Il se rend ensuite à l’hôpital (enfin… un couloir avec une fille en blouse blanche), ouvre une porte et jette un coup d’œil très triste à l’intérieur. Plan d’Amazonia dans son lit. Retour au flic qui repart, visiblement décidé à la venger. C’est Le Rôdeur qui, le premier, a mis au point une technique fiable pour pour inclure des images : il prenait tout simplement sa télé en photo avec un montage assez lourd à base d’appareil sur trépied et de rideaux hermétiquement fermés. Depuis cette époque héroïque, nous bénissons tous les jours l’inventeur de la carte d’acquisition vidéo. Des exemples de cette technique pionnière sont encore visibles dans la chronique de  »La Vengeance ». Voila, j’espère que ce modeste billet vous aura donné envie d’aller découvrir ou redécouvrir les chroniques citées, et que celles-ci vous feront autant rire aujourd’hui que nous lorsqu’elles ont été écrites.

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3 Comments

  1. diane cairn dit :

    Bon gang bang 2012 alors !

  2. troglodyte dit :

    A propos de Starcrash, il faut voir le remix de la grosse bataille : http://www.youtube.com/watch?v=NA_p

  3. Lynnsay dit :

    Il faudrait faire des soirées Narnarland dans toute la France, ça marcherait c’est sûr !! Je suis dans le Finistere et ça manque par ici !! Venez SVP :)
    Mon film de référence : Elvira maitresse des ténèbres (aha ahhahahaaaaa !)

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