La jaquette qui suit est un chef d’œuvre. La jaquette qui précède est un chef d’œuvre

Déjà, expédions l’aspect le plus évident, le personnage principal est repompé sur Schwarzenegger dans Predator :
 »Une jaquette de DVD dont on reparlera car elle démontre que les graphistes d’aujourd’hui ne sont pas toujours plus talentueux que les dessinateurs d’hier. » Maintenant que c’est fait, concentrons-nous sur la seule partie vraiment intéressante : la femme en haut à gauche. Oui, c’est une femme. Non, n’insistez pas, je suis sûr que ce n’est pas un travesti défiguré par les rudesses de la vie et atteint par une calvitie précoce doublée d’une arthrose aigüe. Il ne s’agit pas non plus de Dracula qui aurait eu une crise d’identité et se serait enfin décidé à virer sa cuti pour vivre librement sa passion pour les bikinis qui glissent. Et non, ce n’est pas non plus Michel Houellebecq en goguette, arrêtez avec vos insinuations. Rendez-vous bien compte qu’il ne s’agit pas simplement d’une femme, mais bien d’une femme que des hommes ont aimé et désiré. A en juger par le reste de l’image il s’agissait surtout de gros moustachus atteints de strabisme et de paralysie faciale, mais cela suffit à la propulser comme icône sexy du film. Et tant pis pour les cuisses plus grosses que le bassin, au diable le nez crochu et les doigts tordus, oubliés le menton proéminent et le front démesuré, Michel Houellebecq, je t’aaaaiiiiiiiime !