Geeta veut se venger de Nagraj qui a tué Arjun. Elle fait échapper de prison 5 bonshommes pour être le bras armée de sa tuerie (d’où le titre, Army).

Du Bollywood sympa, un peu commun mais avec ses aspects nanars qui font plaisir. Pas besoin de revenir sur le sous-titrage débile anglicisant (les flics sont systématiquement appelés des «  »cannettes de fil » »), sur les gags à base de travelos et de singe chippeur de vêtements, sur les bastons pseudo-HK à bruitages Streetfighter arcade, sur l’esthétique datée par moments, sur l’accouchement express, ou sur le lancer de bébé.
Mieux vaut s’attarder sur les séquences de chanson, assez frappées. On a le droit à une drague à la Pépé le Putois, avec un Shahrukh Khan déchaîné qui surgit de partout. Faut dire que le mec a un humour particulier, genre je fais semblant de mourir le jour de mon mariage pour faire une blague à ma femme. Entre autre délice, on a la choré de prisonniers qui chantent à leurs gardiens les louanges de la vie en taule et qui en profitent pour s’évader avec un plan à base de bonbons somnifères, ou bien encore une scène réellement terrible où l’héroïne est torturée pendant qu’elle danse pour sauver son fils d’une explosion à la grenade.
Et comme on ne dit jamais non à un bon méchant, Army a la joie de nous offrir un chouette Nagraj, gourou populaire fana de Shiva et terroriste homicide vendeur d’armes. La tenue qui claque, la moustache affirmée, le regard perçant, et surtout, la sentence à la Jageera : «  »Ceux qui essaient de tuer Nagraj, eux-mêmes meurent ! » ».
Voilà donc un petit film sympa, qui ne révolutionne rien mais qui sait surprendre. Et c’est déjà bien.