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Final Executor – La Chasse aux morts-vivants

By   /   1 août 2010  /   No Comments


Et merde, revoilà l’apocalypse ! Résultat, le monde est désormais peuplé de carrières. La société humaine, quant à elle, se retrouve séparée en deux, avec d’un côté les riches qui vivent a priori dans des bunkers (ce n’est pas très clair), de l’autre les pauvres qui en plus de ne pas avoir de thune sont irradiés et stérilisés… et également chassés par l’élite pour la régulation/le contrôle des masses/le plaisir (ça non plus, ce n’est pas très clair).


Et merde, revoilà l’apocalypse ! Résultat, le monde est désormais peuplé de carrières. La société humaine, quant à elle, se retrouve séparée en deux, avec d’un côté les riches qui vivent a priori dans des bunkers (ce n’est pas très clair), de l’autre les pauvres qui en plus de ne pas avoir de thune sont irradiés et stérilisés… et également chassés par l’élite pour la régulation/le contrôle des masses/le plaisir (ça non plus, ce n’est pas très clair).

Alan (William Mang) est un ingénieur en électronique qui a eu le malheur de découvrir que les radiations avaient disparues de la Terre. Lui et sa meuf sont donc blackboulés (en métro !) vers les terrains de chasse où madame est violée et abattue tandis que monsieur est laissé pour mort. Mais avec l’aide d’un vieux flic qui trainait par là (Woody Strode, en fin de carrière… ironique, non ?), il décide de se venger de la bande d’Edra et de faire éclater la vérité.

Une arme du futur. Le progrès ne se fout pas de notre gueule.
Bon, bon, que dire de plus ? Que ce monde post-apo semble se composer de 6 chasseurs, d’une vingtaine de chassés (dont 18 figurants), de terrains abandonnés et d’un vieux château équipé de caméras de vidéo-surveillance (ça dénonce sévère le Big Brother, là) ? Que le film n’a apparemment pas eu le temps de fignoler son scénario afin qu’il ait un sens (disons qu’il ne faut vraiment se poser aucune question si on ne veut pas que cela devienne incohérent), que le casting est composé de vétérans du ciné italien (on remarquera la présence de Margit Evelyn Newton, l’experte ès papou de Virus Cannibale), que le responsable des tenue a fait quelques miracles (Erasmus est une illumination nanar), tout comme celui des armes ?

Erasmus, grand voyageur, prend bien garde à ne pas prendre froid au cou (en plus, ça lui donne un look Kamen Rider).

Le même sans son casque, mais avec sa barbe (Harrison Muller Jr., vu dans She, Le Gladiateur du Futur, Le Chevalier du Monde Perdu…). Que la réalisation est planplan et le rythme mollasson, que les persos font nawak, que la zic contentera les amateurs de synthé ? Que la chasse ressemble à un lâcher de clowns, que certains passages font penser aux vidéos de Bimbo Machine Girls ? Qu’il y a une séquence qui vaut vraiment le détour, à savoir un entrainement de ouf dans une décharge, par Woody Strode (courir entre des sacs qui se balancent, ramper dans une canalisation en béton avec des bouts de verre par terre, se jeter dans les flammes, se faire écraser la gueule dans de la boue…) ? Que c’est un petit nanar dont il ne faudra pas attendre trop ?
Ah bah voilà, je l’ai dit.

Une punkette (Maria Romano, vue dans Thor, Révolte au Pénitencier de Filles de Nono Mattéi…).

Une autre punkette (Margit Evelyn Newton, vue dans Virus Cannibale du même Nono). Il semblerait par ailleurs que Final Executor (de son titre original L’ultimo guerriero) ait été sévèrement pillé dans Il giustiziere del Bronx (Bronx Executionner) qui lui reprend toutes ses séquences avec Woody Strode et certaines avec Margit Evelyn Newton qui est pourtant présente dans le nouveau montage, ce qui lui occasionne apparemment de nombreux changements de coupe de cheveux selon les plans.
Allez, pour conclure : un dialogue entre Woody et Alan (pendant l’entrainement, le premier demande au second de se jeter dans le feu) :
 »- La chaleur de la flamme t’entoure d’un écran thermodynamique.
– Et si je m’enflamme comme une torche ?
– Fiston… c’est ton problème ! »

Encore une séquence incompréhensible, où ce morveux avec sa couronne regarde sur un écran la rediffusion du viol de la femme de Alan, en colorivision Spectrum X.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

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