> Rilaxe, membre éminent de notre communauté, a profité du retour du forum pour publier le texte ci-dessous qui revient sur « la comédie musicale que Luc Plamondon a fait après »Notre-Dame de Paris » et que tout le monde a oublié ». Vous le savez à Nanarland nous aimons autant la grande musique que les classiques du cinéma et comme son texte nous a beaucoup fait rire, nous le publions ici. En espérant que cela mène à une adaptation cinéma de cette oeuvre qui le mérite amplement. Et puis, depuis Bouge !, on n’a pas eu de comédies musicales française à se mettre sous la dent et ça nous manque ! Bonne lecture, et profitez-bien notamment des extraits vidéos des chansons (en liens), ils valent vraiment le coup ! Mon aventure avec __Cindy__ commença il y a quelques jours, alors que je me laissais tenter par le visionnage de »Mozart, l’opéra rock », spectacle qui semblait faire l’unanimité parmi les amateurs du genre (dont je ne fais pas spécialement partie à la base). Je ne fus guère emballé par la première demi-heure, donc je ne vis pas la suite – mais comme par enchantement, le spectre de __ »Cindy, Cendrillon 2002 »__ apparut dans mes souvenirs. C’était quoi, déjà, ce « truc » dont Plamondon nous rabattait les oreilles il y a quelques années ? Une comédie musicale avec Lââm, non ? Quelques mois à peine après que la promo télé fut terminée, elle n’était déjà plus à l’affiche, faute de réservations. Pourquoi donc ? J’essayai d’en savoir plus…____
Je fis donc à Google la requête suivante: cindy+cendrillon+2002. Le résultat fut sans appel : »Error, does not compute ». J’insistai, même punition. Je cherchai donc dans les pages jaunes le téléphone de Google (ce que tout-un-chacun aurait fait), et je sonne: – Bonjour, j’appelle pour une requête qui ne passe pas: cindy+cendrillon+2002, c’est un spect…
– C’est normal, monsieur, ce spectacle n’a jamais existé.
– Ah, mais si !
– Ah, mais non !
Je ne lâchai pas le morceau si facilement: – Google image propose pourtant la jaquette du DVD ?
– Oui, bon… Ça reste entre nous, mais un certain « Luc P ». nous a demandé d’enlever toute trace « »de cette merde » » du Web. Il a refait entièrement les sanitaires de nos locaux en marbre et or en échange, donc nous avons accepté. Bye ! Il n’en fallut pas plus pour que je me mette à la recherche de « la comédie musicale interdite ». Une fois trouvée et visionnée, je compris que même la cassette maléfique de »The Ring » pouvait aller se rhabiller…
»__Au théâtre ce soir, avec Marthe Mercadier__ » Rapide retour en arrière : nous sommes en 2002. Après le succès de »__Notre-Dame de Paris__ » en 1998, Plamondon souhaite adapter __Cendrillon__ sous la forme d’un conte moderne. Brouillé avec le compositeur Richard Cocciante (qui l’accuse d’avoir tiré toute la couverture médiatique à lui concernant »Notre-Dame »), il fait alors appel à Romano Musumarra pour les musiques, signant lui-même les paroles, comme à son habitude, et aux nouveaux talents de la chanson française pour l’interprétation. Jusque là, tout va à peu près bien…
»Qui a encore salopé mon parquet ?! » Ok, j’en vois déjà venir certains, le sourcil blasé par ce choix de chronique : « T’es bien gentil (merci !), mais si c’est pour dire que cette comédie musicale est naze, tu perds ton temps : Plamondon n’est pas spécialement réputé pour écrire des textes riches et intelligents, hein… Y’a qu’à voir »La princesse automate qui va retourner cultiver ses tomates » dans Starmania pour s’en rendre compte. En plus, j’imagine qu’il n’y aura pas l’ombre d’un piranha en 3D pourrave dans ton pavé, donc à quoi bon ? » Eh bien, je rétorque que ce choix de chronique est certes inhabituel, mais s’est imposé à moi après visionnage de cette catastrophe musicale. Comme dit en introduction, il n’y a aucune trace de critiques sur le net, si ce n’est un ou deux articles sur l’avant-première au MIDEM, sans costumes ni décors, où les artistes interprétèrent seulement quelques titres devant un parterre de journalistes déjà dubitatifs (le titre phare, « __Un monde à nous__ », fut jugé comme le plus faible de tous), donc ça fera au moins une critique, pour la postérité.
»Assia fait partie du club très fermé des chanceux ayant acheté la bande originale, elle souhaite que ça se sache. » Je ne veux pas non plus rester muet devant cette daube, qui m’a effrontément volé (presque) deux heures de ma vie. Il faut que les gens sachent à quoi s’en tenir, la tentation du DVD vendu 5€ dans les Foir’Fouilles pourrait avoir raison de leur curiosité. Une partie de ma motivation vient aussi du fait qu’il n’y a pas de raison qu’on ait bouffé du Notre-Dame à la pelle, pour la plus grande joie du portefeuille du producteur, et que le bide monumental de son spectacle suivant soit passé sous silence, s’en tirant finalement à bon compte. Cette chronique est donc dédiée à tous ceux qui ont assisté à ce spectacle affligeant (notamment un certain __Nicolas S__. à la première, dont je comprends dorénavant mieux le comportement « étrange»), condamnés pendant 2h25 à la pire des punitions : avoir payé pour subir »__Cindy, Cendrillon 2002__ », sans qu’aucune possibilité d’avance rapide ne leur soit offerte tout au long du naufrage. Je lis une autre objection dans le cerveau d’un lecteur dubitatif, mais néanmoins sympathique : « Bon, t’as l’air de dire que c’est tout pourri ; on veut bien te croire, mais c’est pas »Pourriland » ici, donc comment veux-tu nous intéresser ? Y a quoi de nanar là-dedans ? » J’y viens tout de suite, et afin de conserver votre attention, je vous propose déjà cette lourde pièce à charge : Rave Party (attention: c’est court, mais ça fait mal). Du nanar, cette comédie musicale en regorge : les costumes, la mise en scène, l’interprétation, les paroles, il y en a à foison. Ne vous emballez pas non plus, elle est surtout chiante, inintéressante, soporifique au point que la regarder en entier relève de l’exploit, voire du masochisme. Une horrible expérience que quiconque ayant réussit à braver du début à la fin – d’un trait – se doit de mettre sur son CV, à ses risques et périls certes, mais son employeur a le droit de savoir. J’arrête là mes jérémiades et mes excuses, j’attaque le spectacle en lui-même : Il s’agit donc de l’histoire de __Cendrillon__, à la sauce 2002. Une histoire simple que tout le monde connaît : Cendrillon est la tête de Turc de sa belle-mère et ses deux filles. Elle s’incruste à un bal, se fait choisir par le __Prince Charmant__, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Rien que tout ça mis en scène, ça ferait facile 1h30, mais Plamondon et son orchestre ont décidé que c’était bien trop court et pas assez détaillé, pour le plus grand malheur du spectateur. Les grandes lignes sont bien là, mais le remplissage (les trois-quarts du spectacle) est surtout de la partie. __Ici pas de pantoufle__ – de toute façon, personne ne saura jamais si elle était en verre ou en vair, ça évite les polémiques – mais une danse irlandaise, __la gigue__ (oui, __la gigue__, ça paraît crétin, ça l’est encore plus avec les images, mais c’est au final la seule bonne idée du spectacle). Évidemment, le break-dance aurait été plus approprié dans cette adaptation 2002 censée se passer dans une « té-ci », mais Lââm semble déjà assez peu douée pour trois pas de danse simplets, donc pas question de lui faire faire la toupie sur le dos.
« »Y en a marre qu’on nous confonde – Pietragalla c’est Pietragalla, Cindy c’est Cindy. » » Le casting est donc composé de __Lââm__ bien sûr, qui joue Cindy, mais aussi entre-autres de la chanteuse __Assia__ (qui marchotait déjà au moment de signer pour ce Titanic musical), __Carine__, que je ne connaissais pas mais dont le nom complet semble être « Carine-de-la Star-Ac », __Murray Head__, __Franck Sherbourne__ (qui après recherches a déjà joué dans Starmania) en Ricky le Prince Charmant, et __Jay__ (aka « la tortue ébahie ») des feu Poetic Lover. Les hostilités commencent plutôt bien, avec une jolie chanson : »La légende de Rose LaTulipe » (légende québécoise, paraît-il), dans laquelle Cindy, perchée sur une branche d’arbre, demande à son père décédé (Murray Head) de lui raconter l’histoire de »celle qui voulait aller au bal », sur fond de folklore irlandais. C’est gentillet, un peu cheap (les danseurs se donnent du mal mais ne servent pas à grand-chose, le résultat n’est pas franchement homogène), mais ça passe.
»Au fond: le « machin qui tourne ». Au premier plan: la chorégraphie, réglée au mètre près. » Ça se gâte rapidement, les chansons qui suivent sentent clairement le « déjà entendu », la mauvaise variété 70’s. Ça traîne en longueur, et l’alternance chansons qui bougent/chansons mollassonnes est assez perturbante : à peine pense-t-on que le soporifique Murray Head en a fini de sa troisième chanson gnangnan interminable qu’il recommence sournoisement après un passage au rythme relativement endiablé (disons que la musique d’ascenseur, ça passe mieux quand ça bouge un peu). Ce qui choque, entre autre, c’est le côté « vide » de la scène. D’après ce qu’il me semble avoir lu lors de l’annonce de l’arrêt du spectacle, tout le budget ou presque est passé dans l’élément principal qui trône en plein milieu, une espèce de structure métallique cylindrique, censée représenter tour à tour un arbre, un HLM, rien (la plupart du temps) ou encore une fusée pour le final digne d’un terrible bad trip. Ça devrait en imposer, mais c’est juste encombrant et moche. Pour habiller l’ensemble, beaucoup de lumières blanches, de lasers des années 80 et de fumigènes, voilà, c’est à peu près tout.
»Cindy 1972 ? 1982 ? Non non, 2002. » L’auteur ne se contente donc pas de nous narrer les aventures de Cindy : certainement par soucis d’équité et pour ne froisser personne, chacun des protagonistes a droit à un ou plusieurs « solos », qui s’enchainent sans réelle cohérence, et surtout sans aucun rythme. Tout le spectacle se résume finalement à une présentation de chaque personnage, nous racontant qui il est, d’où il vient et où il va. Un peu comme dans »La salsa du démon », mais en beaucoup plus long, barbant, et bien sûr moins marrant. Le principal problème de ces présentations « à la queue-leu-leu » est que, du coup, on en oublie presque Cindy et son aventure. La comédie musicale a beau porter son nom, elle n’est bizarrement qu’un personnage parmi tant d’autres au milieu de ce brouillon musical. Son histoire n’est, de toute façon, pas du tout palpitante, c’est vite torché : elle va « au bal à Ricky » (la star du moment) déguisée en princesse orientale, Ricky tombe amoureux d’elle et veut revoir « celle qui sait danser la gigue », donc il organise un casting spécial gigue, auquel elle participe. Ils tombent amoureux, se marient, et ciao la compagnie. Amateurs de suspense hitchcockien, de rebondissements vaudevillesques, passez votre chemin.
»Pour charmer le beau Ricky, Cindy s’est déguisée en Mme Sarfati. » Parasitée par tous ces monologues sans intérêt (on s’attend presque à ce que la serpillère de Cindy nous raconte sa détresse de laveuse incomprise tellement le remplissage est flagrant), la trame de fond devient anecdotique, un comble pour l’adaptation d’un tel classique. J’en viens gentiment mais sûrement aux »__++paroles++__ », qui à elles-seules justifient largement la place de ce spectacle sur ce site, en plus de la gigue de Lââm, sorte de bourrée qu’elle semble danser… bourrée, des costumes laids, criards (pourtant signés Studio Givenchy), des « performances » dramatiques, sur-jouées à l’extrême – entre-autres celle du mannequin anorexique, fiancée déchue de Ricky, qui nous livre une espèce de »complainte du top-model en Alaska » phénoménale avant de se suicider, et de l’impunité avec laquelle Plamondon nous ressert régulièrement le même air dans des scènes différentes, en changeant juste les paroles (il pensait que personne remarquerait ?).
»Plamondon, Salaud ! Le peuple aura ta peau ! » Tout cela réuni forme donc un ensemble navrant, mais réellement hallucinant, car c’est quand même signé __Plamondon,__ Monsieur »Starmania », »Notre-Dame de Paris ». Je n’ai pas vu ses autres œuvres, elles ne m’intéressent pas, mais elles ont fait leurs preuves en ne divertissant pas que les fans de ce genre théâtral. De plus, c’est mis en musique par __Musumarra__, et mis en scène par __Lewis Furey__ : il y a donc forcément quelque chose de bien là-dedans, ne serait-ce que pour que les producteurs fassent fructifier les millions d’euros investis. Eh bien non, dans »Cindy, Cendrillon 2002 », il n’y a rien de bien. RIEN. Ça ressemble à une catastrophe volontaire du début à la fin, théorie qui pourtant ne tient pas la route. Et uniquement pour cette raison, cette comédie musicale m’obsède depuis que je l’ai vue, au point de devoir écrire cette chronique pour m’en exorciser, car c’est une énigme. __++Les paroles++__, donc. : à l’instar des »doubitchous », « on ne sait que choisir », mais je me lance – tout ce qui suit est bien entendu clamé dans le plus grand sérieux – : Le papa de Cindy explique à sa fille: « »Je pilote un avion, qui porte le beau nom de Concorde / Je passe le mur du son, comme toi tu danses à la corde » » Cindy, en colère après sa belle-famille : « »J’entends des voix qui chuchotent / voilà les trois chochottes » » (s’en suivent moultes rimes en « otes », toutes plus bancales les unes que les aut’). La belle-doche ne se laisse pas démonter et lui rétorque un cinglant « »Mais que faut-il donc faire, pour lui fermer la gueule ? »»
»La Palma, belle-mère de Cindy, fut en son temps une Disco-Queen. Elle nous apprend que « Quand on a été Disco-Queen, on l’est pour la vie ». Vous vous en foutez ? Moi aussi. » – Le bal auquel tout le gotha est invité s’appelle « le bal à Ricky » – on a donc droit à des « »au bal à Ricky » » du début à la fin, sorte de running-gag involontaire. – Le top-model cocaïné gratifie Cindy d’un très distingué « »Touche pas à l’homme qui est le mien, j’pourrais te casser les reins » », avant de se suicider sur un monologue truffé de rimes en »ax », ce qui donne pêle-mêle »fax, sax, thorax, syntaxe », et (attention, le voilà !)__ »Ajax ». Oui, la poudre à récurer.__ – Cindy et l’anorexique se disputent Ricky, ça donne « »Deux chattes qui se battent pour le même cat » »… – Cindy, certainement grisée par l’excitation de son premier bal, ose un impayable « »Pas question que je m’em__bal__le ! » » (les Grosses têtes en rient encore). – Qui se passerait, à part moi, d’un « »Quand je sors dehors » » bien lourd ? Tout ceci n’est qu’un florilège, chaque chanson sans exception est gratinée de paroles qui font revenir en arrière, vu qu’« on a dû mal entendre, c’est pas possible », arrivant même à pourrir les jolies mélodies. Car il y en a : Ma tour de Babel, interprétée par un Poetic Lover qui en a dans le coffre, et qui propose à Cindy d’habiter avec lui dans son HLM (faudrait qu’il pense à revoir sa technique de drague), devrait être une superbe chanson – qui suffirait en tout cas à ravir mes oreilles pas blasées pour un sou, prêtes à accueillir n’importe quelle bonne guimauve. Le problème, c’est que « »Viens faire un tour dans ma tour / Conçue par un monsieur, qui n’y vivra jamais / Est-ce qu’un ordinateur – mmmh, yeah – connaît le mot « bonheur » ? » ou « »Dans mon petit cachot, mon petit cageot » », c’est nul. Même punition pour Envole-moi vers les étoiles, par « Lââm et Rick » (on ne s’en lasse pas) se faisant là leur déclaration mutuelle: c’est accrocheur, entraînant, c’est parfait pour une comédie musicale, mais « »Tellement belle, que les autres en sont toutes pâles » », « »Emmène-moi danser sous la voûte spatiale » » (voûte plantaire ça collait pas, voûte céleste ça rimait pas) « »C’est un vrai conte de fées, mais dans cette histoire, avez-vous vu des fées ? » », c’est pourri.
»Le DVD propose un effet spécial à couper le squeele. » Jusque là, j’étais partisan de la théorie suivante : rien ne peut faire de tort à la carrière d’un acteur ou d’un chanteur. Ceux qui disent que la leur fut flinguée par tel ou tel mauvais choix artistique sont juste des aigris qui mettent leur manque de talent sur le dos d’une conspiration médiatique. J’avoue avoir revu mon jugement après le visionnage de »Cindy, Cendrillon 2002 ». Assia et Carine-de-la-Star-Ac aussi, certainement. Je termine donc par ceux qui s’en sortent plutôt bien, c’est-à-dire ceux qui peuvent espérer survivre artistiquement après avoir participé à cette mauvaise blague. Je dirais __Jean Leduc__, le couturier Castafiore (vu par la suite dans la pièce de Palmade, »Le Comique »), et __Kristel Adams__, la mère biologique de Cindy, chanteuse soul à la base (et voix du groupe Lol de Nulle Part Ailleurs) pour qui ce drame restera une expérience annexe.
»Un cameraman a eu le réflexe de faire un plan sur la salle pleine (lors de la première, certainement). Ce seul et unique plan apparaît dans le DVD une bonne dizaine de fois. »
»Arturo Brachetti n’étant pas disponible, Kristel Adams se cogne trois rôles différents (mère et copine de Cindy, ouvreuse au « Galaxy »). »
»Cindy n’est censée rencontrer sa mère qu’à la fin, mais la cotoie donc tout au long du spectacle (on n’est plus à ça près). » __++Quelques vidéos++__ : Elle nous fatigue avec sa gigue, histoire de voir Cindy se faire malmener (y a pas de raisons que seul le public trinque). Manchester, solo du sautillant Ricky (idéal pour connaître la recette du hamburger au ketchup). Samedi soir au Galaxy (aka « Comme dirait Ophélie, tout rend super bien avec des »vibes » et du »groove », même la liste des courses »). Deux femmes qui aiment le même homme, particulièrement pénible à subir. Salaud, à ne pas manquer ! Adieu, petite étoile filante (ça donne pas envie, je sais, c’est encore pire à regarder). Aime-la :sur une échelle de 1 à 10, je pense objectivement que cette chanson mérite 0,5. Voilà, j’en ai fini d’éructer. Ça ne va pas vraiment mieux, mais j’espère que ça va m’aider à tourner cette page maudite de ma vie que fut la découverte de »Cindy, Cendrillon 2002 ». Nouvelle mise en garde pour les plus téméraires : une autre critique traîne sur le net, provenant d’un site de critiques de DVD musicaux, juge Cindy « pas mal du tout, bien moins pire que je croyais – d’ailleurs, l’acte I passe très rapidement ». Ne vous laissez pas berner, c’est forcément ce fourbe de Luc P. qui l’a écrite. __RIEN__ ne passe rapidement dans cette catastrophe musicale, et à part muni de l’attirail d’ »Orange Mécanique » dans la scène de la Méthode Ludovico (ligoté(e) à une chaise, les yeux gardés ouverts de force), il n’est pas concevable d’avoir vu un acte en entier de ce… « Truc », le terme était approprié.
»C’est pas tout ça, notre fusée est garée en double-file. Ciao ! »
Cindy, Cendrillon 2002 – Nanarderie musicale
> Rilaxe, membre éminent de notre communauté, a profité du retour du forum pour publier le texte ci-dessous qui revient sur « la comédie musicale que Luc Plamondon a fait après »Notre-Dame de Paris » et que tout le monde a oublié ». Vous le savez à Nanarland nous aimons autant la grande musique que les classiques du cinéma et comme son texte nous a beaucoup fait rire, nous le publions ici. En espérant que cela mène à une adaptation cinéma de cette oeuvre qui le mérite amplement. Et puis, depuis Bouge !, on n’a pas eu de comédies musicales française à se mettre sous la dent et ça nous manque ! Bonne lecture, et profitez-bien notamment des extraits vidéos des chansons (en liens), ils valent vraiment le coup ! Mon aventure avec __Cindy__ commença il y a quelques jours, alors que je me laissais tenter par le visionnage de »Mozart, l’opéra rock », spectacle qui semblait faire l’unanimité parmi les amateurs du genre (dont je ne fais pas spécialement partie à la base). Je ne fus guère emballé par la première demi-heure, donc je ne vis pas la suite – mais comme par enchantement, le spectre de __ »Cindy, Cendrillon 2002 »__ apparut dans mes souvenirs. C’était quoi, déjà, ce « truc » dont Plamondon nous rabattait les oreilles il y a quelques années ? Une comédie musicale avec Lââm, non ? Quelques mois à peine après que la promo télé fut terminée, elle n’était déjà plus à l’affiche, faute de réservations. Pourquoi donc ? J’essayai d’en savoir plus…____
- Published: 14 années ago on 7 décembre 2010
- By: Barracuda
- Last Modified: avril 19, 2012 @ 6:51
- Filed Under: News du Blog Nanarland
bonjour, nous avons répété ce spectacle durant 2 mois au zenith de Caen avec plaisir et aussi une certaine appréhension lorsque nous découvrions nos chansons au fur et à mesure……ce n’est pas Lewis Furey qui a mis en scène mais Gilles Maheu , appelé à la rescousse et à grands renforts d’argent( il sortait du succés de NDP) vers le 15 aout .La production ayant décrété que la mise en scene de Lewis ne serait jamais prète pour la 1ere mi septembre. le detestable et prétentieux Maheu a fait une « »mise en scène » minimaliste, vidée de tout !!!!!
Je ne pense pas que le problème vienne de la mise en scène ^^
Cet OVNI avait fini par me fasciner complètement: j’essayais de comprendre comment des prods avaient marché pour un projet aussi peu pretentieux, comment on avait pu cumuler autant de mauvais éléments (costumes, paroles, aucune cohérence sur les chorés, l’histoire , et les textes !…) sans qu’à un moment donné quelqu’un ne dise stop !
Mais surtout la raison de mon intervention est un big scoop ! J’avais constaté comme toi la seule pauvre et unique image de public rempli qui revenait sans cesse. Avec le monsieur barbu si caractéristique du premier rang! je pensais que c’était la seule image de leur première… Mais la vérité est bien loin et bien pire….
En regardant la chanson qui démarre la comédie musicale de notre dame de Paris – vivre-, dans les 3 secondes de la fin, tandis que le public applaudi, que le caméraman montre en panoramique la foule présente puis zoome sur une partie de celle ci , qu’elle ne fut pas ma surprise quand je découvris le barbu!! Je fîs un arrêt sur image pour être sûre et là plus de doute c’était bien exactement la même image dans les deux comédies musicales !
Ils n’avaient tellement pas de public pour la première qu’ils ont préféré mettre une image du public de Notre Dame de Paris