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Food of the Gods (alias Soudain les monstres) – Bert I. Gordon (1976)

By   /   10 mai 2012  /   2 Comments


Ça vous dit un film dans la grande tradition des animaux géants ? Même s’il provient d’une époque où Nu Image et ses affreux CGI n’étaient encore qu’un doux rêve ? Non, ne partez pas, le résultat vaut encore plus le coup d’œil !


Ça vous dit un film dans la grande tradition des animaux géants ? Même s’il provient d’une époque où Nu Image et ses affreux CGI n’étaient encore qu’un doux rêve ? Non, ne partez pas, le résultat vaut encore plus le coup d’œil !

« Soudain les monstres » est l’archétype même du mauvais film sympathique qui procure un plaisir de visionnage inégalé. En effet, jamais on ne s’ennuie en assistant aux tribulations de Marjoe Gortner sur une île peuplée d’animaux rendus géants par la fameuse nourriture des Dieux (Food of the Gods), une mystérieuse préparation culinaire venue d’on ne sait où (quelqu’un est allé voir les ingénieurs de Monsanto ?). En tout cas, la faune y est variée : les coqs pachydermiques laissent vite le place à des guêpes pré- « Mosquito » puis aux rongeurs phares qui se déplacent en meute.


Les FX sont typiques du réalisateur, Bert I. Gordon, également connu sous son surnom acronymique BIG, hérité de sa passion pour les films de trucs géants. Ils se partagent entre véritables réussites (beaucoup de plans sont tout de même très osés visuellement) et ringardises marrantes. D’autant que Bert nous les balance à la tronche dès le début du film, sans préparation psychologique. Par ailleurs, une petite pensée pour les rats qui se font apparemment tirer dessus au pistolet à peinture, un rendu certes réussi mais qui ne semble pas indolore (sans compter les rats probablement morts noyés… A côté, Bruno Mattéi parait un petit joueur).


Les situations débiles s’enchainent toutes seules, avec des dialogues crétins et des personnages aux réactions trop placides pour être crédibles. Mais le champion toute catégorie de nanardisation intensive et immédiate de n’importe quelle scène reste Marjoe Gortner. Déjà mémorable dans « Star Crash » , notre héros tire ici une tronche hallucinante pendant tout le métrage, réussissant à rassembler simultanément en un visage de multiples expressions contradictoires. A croire qu’il lui est impossible d’avoir l’air normal. A quand un roman-photo avec Marjoe ?



Le scénario quant à lui n’est pas en reste, se moquant éperdument de la notion de cohérence, jusqu’à une séquence finale effarante de nawak et dont je préfère laisser la surprise aux spectateurs. Bref, un vrai bon mauvais film très sympathique que ce « Soudain les monstres », disponible en DVD zone 1 pour pas cher, avec une VF en prime. Devildead en a fait une excellente review qui met bien avant tant ses qualités que ses défauts (enfin, ses « autres » qualités).

Il existe une suite au film, intitulée « La Malédiction des rats » et chroniquée sur un certain site.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

2 Comments

  1. Lola Franklin dit :

    Adepte d’un toubifrisme

  2. If you might be heading for another city and find that there’s a good show in that city,
    you cannot look at different companies for your box office, stand
    in a line and buy the tickets. There these folks were, anticipating their forthcoming experience and joyously reliving the final one — Peter, Susan, Edmund,
    and Lucy, inside guises of actors William Moseley (now a dashing
    20-year-old), Anna Popplewell (a newly minted Oxford freshman), Skandar Keynes (with vocal
    octaves greater at 15), and Georgie Henley (approaching teenhood, an excellent six inches taller than we last saw her).

    The plastic’s name is often abbreviated to CR-39, standing for Columbia
    Resin, and it is less than half the body weight of glass, which supplanted
    quartz within the early twentieth century.

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