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JCVD, de Mabrouk el Mechri

By   /   16 juin 2008  /   No Comments

Nous vous avions déjà parlé de la sortie de ce faux biopic attendu de longue date par les fans d’un renouveau jeanclôdien. Certains d’entre nous ont assumé leur soutien à la cause, et sont allés financer le film avec leurs deniers. Verdict…

Nous vous avions déjà parlé de la sortie de ce faux biopic attendu de longue date par les fans d’un renouveau jeanclôdien. Certains d’entre nous ont assumé leur soutien à la cause, et sont allés financer le film avec leurs deniers. Verdict…

JCVD s’avère être une réussite honnête d’un cinéma autre qui redore le blason d’un homme victime d’une moquerie tellement répandue et facile qu’elle en est devenu éc?urante. Jean-Claude Van Damme y est au poil, prouvant sans difficulté à ses détracteurs qu’il est tout-à-fait capable d’endosser un rôle qui ne se résume pas à un broyage de burnes sur fond de beuglement. Il suffit de le voir à son procès, la tronche marquée et lassée, pour l’imaginer sans difficulté dans la peau d’un parrain mafieux. Maniant avec aisance l’humour, que ce soit version auto-dérision ou à propos du monde du cinéma d’action (une pensée pour les réalisateurs chinois et pour la queue de cheval de Steven Seagal), l’homme sait aussi se faire sérieux, notamment dans une touchante tirade qui aura marqué plus d’un spectateur. Touchant, le mot est sans doute celui qui définit le mieux le métrage de Mabrouk el Mechri. Graphiquement, le film s’en sort fort bien avec une photographie léchée, et une réalisation maitrisée qui gère sans problème ses références cinéphagiques (le plus criant : Zinedim Soualem et sa coupe de cheveux tout droit sorti d »’Un après-midi de chien »). Le reste du casting s’en sort avec les honneurs, ma préférence allant à Karim Belkhadra en vigile fan de Van Damme (partie prenante dans une des répliques les plus drôles du film). L’approche réaliste de la vie de Jean-Claude dans l’univers du business hollywoodien s’assume, mais risque d’en surprendre plus d’un. En effet, si ce véritable OFNI souffre de quelques défauts guère rédhibitoires (un script un peu paresseux et un rythme pépère), c’est surtout un mélange des genres peu habituel qui risque de donner du fil à retordre à JCVD pour trouver son public. N’hésitez donc pas à vous laisser surprendre par la découverte d’un film qui a le mérite de proposer un cinéma original, avec à sa tête, une star déchue terriblement humaine. En plus, c’est bientôt la Fête du Cinéma.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

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