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Jason Statham est à Crank

By   /   30 août 2009  /   No Comments

Pour coller à l’actu, Nanarland profite de la sortie Direct to DVD du film Crank 2 pour publier sur le site la chronique du film par Drexl. Alors Crank 2 nanar ou pas ? La réponse n’est pas si simple.

Pour coller à l’actu, Nanarland profite de la sortie Direct to DVD du film Crank 2 pour publier sur le site la chronique du film par Drexl. Alors Crank 2 nanar ou pas ? La réponse n’est pas si simple.

Parfait élément pour rentrer dans la catégorie du site "au-delà du nanar" Crank 2 a partagé la team. Pétard mouillé pour les uns, nanar sur les bords pour les autres, grosse arnaque pour certains… En vérité rare sont les films qui divisent autant les membres de nanarland (et encore, certains ne l’ont toujours pas vu parmi nous). Finalement, outre la chronique du site bien évidemment, l’avis de John Nada sur le forum résume assez bien l’impression laissé par le long métrage. __JOHN NADA SAID :__  »Un film qui a un peu partagé la team grenobloise de Nanarland en deux. D’un côté, on a un film de sale gosses, idiot et jouissif comme un pavé lancé dans la marre au canards, un délire régressif ludique comme un jeu vidéo condamné à jouer la carte de la surenchère, le type même du film à n’apprécier ni au premier, ni au second mais au dernier degré (alias le degré zéro), les réalisateurs réussissant mieux que Postal de Uwe Boll par exemple (dans le genre surenchère dans la provoc et le n’importe quoi). D’un autre côté, on aussi là un film qui, sous couvert de divertir sans se prendre au sérieux, sans s’imposer des limites, devient par moments franchement puant dans ses travers ouvertement misogynes, sorte de célébration démagogique de la beaufitude sur le fond et d’un jeunisme qu’on soupçonne cynique sur la forme, avec son esthétique DV shootée au grand angle façon vidéo de skate park passée à la moulinette MTV (Drexl parle de gonzo). Dès lors, on a le sentiment que les clins d’oeil appuyés au cinéma de genre (voir la délirante baston façon kaiju-eiga) et les nombreux caméos du film (le patron de Troma Lloyd Kaufman, Corey Haim et sa mulette décolorée, le hardeur Ron Jeremy, feu-David Carradine…) ne sont peut-être là que pour servir de caution cinéphage branchouille, d’argument tarantinesque à un film se cherchant une certaine légitimité. En somme, on peut se demander si le second degré n’a pas bon dos dans l’histoire (dans le genre « mais oui, notre film c’est qu’un gros délire, d’ailleurs regardez y a Lloyd Kaufman dedans »). Il faudrait sans doute pouvoir lire des interviews un peu poussées des auteurs pour mieux évaluer la nature de leur démarche, même si ce plan du film semble bien résumer leurs intentions : »

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