Priez-pour nous pauvres pêcheurs, incroyants ou blasphémateurs car nous invoquons ici les forces démoniaques des enfers ! Par la grande puissance de Lucifer nous accueillons tels des prêtres fous, le nouveau suppôt de satan : le singe à cymbale en peluche (et à piles) …
Et oui. On a beau retourner des croix, se maquiller les yeux comme des corbeaux et écouter Cradle of Filth toute la journée, on en est pas moins sur Nanarland nom de Belzébuth ! Et puis vu qu’on atteignait 666ème chronique mise en ligne et qu’on possède le sens de l’à-propos, on s’est dit que ce film etait le candidat idéal. Alors vous allez nous demander à quoi sert un singe à cymbales possédé ? On va vous répondre : à rien. Mais en même temps ce n’est pas à nous qu’il fallait le demander mais au réalisateur. Les démons étant parfois facétieux (et aussi un peu cons, avouons-le) celui du film "Le Singe du Diable" n’a rien trouvé de mieux à faire que de prendre possession d’une peluche histoire de mieux foutre la zone dans une famille lambda américaine. Si le concept de départ semble complètement dingue (et probablement tirée d’une nouvelle de Stephen King), le film quant à lui est un parfait exemple du nanar hypnotique. Le genre qui vous maintient éveillé tout en vous fatiguant les neurones. Après le visionnage vous serez sûrement dans un état que seuls les insomniaques, le mardi soir à 3h45 du matin, connaissent. __EXTRAIT DE LA CHRONIQUE :__ »J’ai prévenu que ça allait être rude, et contrairement à John Matrix, je n’ai pas menti ; pendant 45 minutes, attendez-vous à ce qu’il ne se passe rien. Mais vraiment rien. C’est du vide avec un souffle audio de silence vertigineux, du qui ronge la tête. On voit David qui lit son journal, sa copine Susan qui passe dans le coin, Michael qui joue avec ses maquettes Star Wars et le singe posé immobile sur la télé et dont les yeux souffrent d’accès myxomateux. On ne comprend que difficilement la situation familiale (ce qui est très fort avec aussi peu de personnages), à part que le voisin ne ressemble à rien. Ne sauvent les meubles que l’étrange doublage atone (a priori québécois au vu de la prononciation anglo-saxonne des prénoms), et le curieux montage audio avec une musique de cartoon, des bruitages inexistants et des sources de bruits très étouffés. Mixé avec le souffle du silence sur la bande de votre antique VHS, c’est la transe assurée, version descente aux enfers. » Pour la chro c’est là. »Si je trouve le Lapin Duracell, je le bute ! »
L’enfer et le diable s’abbatent sur nous…pour la 666ème chronique en ligne!
Priez-pour nous pauvres pêcheurs, incroyants ou blasphémateurs car nous invoquons ici les forces démoniaques des enfers ! Par la grande puissance de Lucifer nous accueillons tels des prêtres fous, le nouveau suppôt de satan : le singe à cymbale en peluche (et à piles) …
- Published: 15 années ago on 25 septembre 2009
- By: wallflowers
- Last Modified: avril 13, 2012 @ 11:19
- Filed Under: News du Blog Nanarland
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