Parfois, une simple coquille peut transformer un film ordinaire en perle de nanardeur

Voici la jaquette du  »Justicier défie la ville », polar italien de série B marchant sur les traces de Charles Bronson (merci Airbeez pour nous l’avoir fait découvrir). Nous n’avons pas vu le film, mais de l’extérieur rien ne laisse présager le nanar et il n’y a rien de choquant sur cette jaquette parfaitement honnête. Les choses se corsent lorsqu’on jette un oeil sur le revers, et plus précisément sur le résumé du film : On n’ose imaginer ce que ce « vendeur sans pité » (l’auteur voulait évidemment écrire « vengeur ») peut bien faire subir à ses victimes ! Et d’abord, que vend-il ? Arrête-t-il les gens dans la rue pour les obliger à acheter son film ? Refuse-t-il systématiquement tous les rabais ? Va-t-il jusqu’à vendre des VHS à 150? (on a déjà vu ça sur des sites de vente en ligne !) ? Et quel peut bien être le rapport avec « son infortune conjugale » ? Sa femme organise-t-elle des réunions tupperware ? Une seule solution pour répondre à ces angoissantes questions : acheter le film. Décidément, ce vendeur est vraiment impitoyable et ne montre aucune pitié !