Extrait: ELLE : « J’ai vu aussi les Morts Vivants et ceux qui étaient dans les ventres des volleyeuses du Lac de Promizoulin ». Un bel enfant se tourne vers eux. Alors ils voient qu’il joue à la belote avec un fusil. Un caméraman se regarde dans un miroir. Un homme se meurt de ne plus dormir depuis des années. (Une fois par plan, un incident technique). LUI : « Rien.Tu ne sais rien. Zombie atomique. Atomium qui tourne. Des gens dans des rues marchent vers la mairie. Des milliers de zombies non comestibles. » Plus tard, ELLE : « Tu me fais ouééééé. Comment me serais-je doutée que cette ville était faite à la taille de l’amour ? Tu me plais. Quel événement.Tu me plais. Tu me tues. Tu me fais ouééééééé. Tu me tues. Tu me fais ouéééééé. Je t’en prie. Dévore-moi. Déforme-moi jusqu’à la laideur. Pourquoi pas toi ? Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cet étang pareil aux autres au point de s’y méprendre ? Je t’en prie… » Ils sont ensemble sous les nénufars du lac. Ils sont gais. Lui, pose la main sur son front de telle manière qu’il lui renverse la tête en arrière. LUI: »Finissons en ? » IL RAJOUTE: « Tu as connu beaucoup de Zombies à Promizoulin? » ELLE : « Ah, j’en ai connu, oui…mais comme toi…non! » Le Mort Vivant lui sourit. Ils sont heureux…même s’ils savent que le maquillage n’est pas waterproof, que la mare est une piscine tendue de bâches glauques. Tout est si fort!  »Cette histoire écrite par Darguerite Muras (mise en film par Jean Rollin) est bouleversante de bout en bout! Nous sommes saisis par la violence et la douceur de cet amour sur fond de zombies encore vivaces… »