Loading...
You are here:  Home  >  News du site Nanarland  >  Current Article

Cash – Anubhav Sinha (2007)

By   /   19 octobre 2007  /   No Comments

Ce qui est vraiment bon avec le ciné bollywood actuel, c’est l’absence totale de retenu dans les effets de réalisation matuvus. Aucune honte à franchir les limites du bon goût en découpant dans tous les sens de banales scènes d’exposition sur fond de musique qui crache, faut que ça pète.

Ce qui est vraiment bon avec le ciné bollywood actuel, c’est l’absence totale de retenu dans les effets de réalisation matuvus. Aucune honte à franchir les limites du bon goût en découpant dans tous les sens de banales scènes d’exposition sur fond de musique qui crache, faut que ça pète.

Réalisé en 2007, Crash n’échappe donc pas aux excès quasi-normatifs de l’actioner indien moderne. L’histoire est très simple sur le papier : un diamant attise l’appétit d’une organisation de voleurs et d’un parrain mafieux, alors que la police tente de faire régner l’ordre. Sur pellicule, c’est déjà vachement plus compliqué : en clair, j’ai rien compris aux premières 90 minutes, tant il y a de personnages mélangés dans un script confus de récit dans le récit. Je fais d’ailleurs une première aparté pour causer des st français, la plupart du temps obscurs (c’est habituel), mais surtout défilant à une vitesse défiant l’?il humain. On a à peine le temps de lire un truc, que la phrase suivante s’affiche sans qu’on ait eu le temps de décrypter la précédente. Mieux vaut donc se rabattre sur l’anglais, plus concis et moins ténébreux. Il n’empêche que Cash est une semi-déception : ce n’est pas vraiment un film d’action, mais plutôt un film de casse dont les protagonistes posent et parlent beaucoup. Le début du métrage vaut pour son défilé de persos tous plus branleurs les uns que les autres, aidés de cette fameuse réalisation décomplexée. Le casse en lui-même (incompréhensible) est un des plus débiles qu’il m’ait été permis de voir et permet l’introduction d’un humour bien lourd qui rejoint l’internationale du gag pouêt-pouêt mondial (voilà le vrai point commun entre tous les peuples). Le film se permet de plus d’introduire très régulièrement des séquences d’animation : si au début, ça passe à peu près, ça ne fait qu’empirer au fur et à mesure du métrage, avec des effets d’alternance dessin/live très ringards (sans oublier que certains personnages changent alors de gueule). La 2ème partie du film est par contre beaucoup plus mollassonne, s’étirant dans le vide sans trop d’intérêt et se reposant uniquement sur les situations abracadabrantes du couple vedette (la femme est chargée de l’enquête sur le vol de… heu… le diamant je crois… ou un bouquin tableau, enfin c’est pas grave, ignorant que son mari est le chef des voleurs). Il faut attendre la toute fin de Cash pour avoir le droit à une nouvelle scène d’action déjantée qui vaut son pesant de cacahouètes (la course poursuite avec entre autre une F1 et des planches de skate). Bref, Cash n’est pas le nanar attendu, malgré quelques passages plutôt bons, une musique pas trop mal, des passages musicaux rares et brefs, et un personnage principal qui ressemble vaguement à Richard Berry. La quête du petit frère de 7 Aatankwadi continue. Deux mots sur le DVD, une expérience immersive en lui-même : la HD fièrement annoncée sur ma jaquette se signale par des sous-titres qui merdent à l’occasion, un son qui se décale pendant 15 minutes, et un changement soudain de format du film qui perd nettement en qualité, pendant environ 30 minutes avant de revenir à la normale. Un vrai voyage là-bas, dis. Quelques extraits du bestiau (vous excuserez l’absence de dispensables sous-titres) : Le générique pour les ceusses qui apprécient les intro bollywood (attention, l’air reste en tête). Une ch'tite baston, l’occasion de profiter des effets de cut DA assez chelous. La fuite après le vol du truc qui vaut cher, avec plein d’animation qui résume les immeubles de la ville à un placage quasi-2D (ça dure longtemps, mais c’est toujours difficile de réussir à s’arrêter, tellement ça enchaîne les trucs de poseurs qui se la pètent). Première partie de la scène finale (le coup des skates, c’est outcha). Deuxième partie, avec une esquive de porc. Dernière partie (attention, ça spoile la mort du méchant).

    Print       Email

About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>