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Soudain les monstres… – Bert Gordon (1976)

By   /   18 mai 2008  /   No Comments

Voici un film d’animaux géants qui fait plaisir à voir, la définition même du mauvais film sympathique.

Voici un film d’animaux géants qui fait plaisir à voir, la définition même du mauvais film sympathique.

En effet, on ne s’ennuie pas du tout et c’est avec un réel plaisir qu’on suit les tribulations de Marjoe Gortner sur une île peuplée de créatures rendues géantes par un aliment venu d’on ne sait où. Les coqs pachydermiques laissent vite le place à des guêpes pré-Mosquito puis aux rongeurs phares qui se déplacent en meute. Les FX se partagent entre véritables réussites (beaucoup de plans sont très osés) et ringardises marrantes que le réalisateur nous balance à la tronche dès le début du film. Les situations débiles s’enchainent toutes seules, avec des dialogues crétins et des personnages au réaction trop placides pour être crédibles. Mais le champion toute catégorie de nanardisation intensive et immédiate de n’importe quelle scène reste Marjoe Gortner, déjà mémorable dans Star Crash. Ici, notre héros tire une tronche hallucinante pendant tout le métrage, réussissant à rassembler simultanément en un visage de multiples expressions contradictoires. A croire qu’il lui est impossible d’avoir l’air normal. Le scénario quant à lui n’est pas en reste, se moquant éperdument de la notion de cohérence, jusqu’à une séquence finale effarante de nawak et dont je préfère laisser la surprise aux spectateurs. Par ailleurs, une petite pensée pour les rats qui se font apparemment tirés dessus au pistolet à peinture, un rendu réussi mais qui ne semble pas indolore (sans compter les rats noyés… A côté, Bruno Mattéi et ses Rats de Manhattan parait un petit joueur). Bref, un vrai bon mauvais film très sympathique que ce Soudain les monstres, disponible en DVD zone 1 pour pas cher avec une vf. La review de Devildead qui décrit bien le produit et ses qualités.

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

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