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Immortal Combat, de Dan Neira

By   /   8 novembre 2006  /   6 Comments

Sonny et Rody sont sur un bateau. Le scénariste tombe à l’eau….

Sonny et Rody sont sur un bateau. Le scénariste tombe à l’eau….

Le maître-mot de Immortal Combat : nawak. Nawak dans les persos dont les motivations sont aussi simples qu’obscures. Roddy Piper est un flic incompétent qui sourit comme un niais, nous déclare «  »il n’y a plus de juridiction quand il y au assassinat » » et se lance à la recherche des méchants avec pour seul indice un briquet. Sonny Chiba fait de la figuration interlude pendant la première partie du film (on le voit de temps en temps chez lui en train de se soigner un bras blessé), pour ensuite rejoindre Roddy sans qu’on sache trop ce qui unit les 2 hommes et finalement se déguiser en un ninja militaro-commando des plus étranges. Et comme si cela ne suffisait pas, y’a un florilège de gros bras habitués au genre : Tommy Tiny Lester (matez sa conséquente fiche imdb, mais il a entre autre jouer l’apocalyptique Zeus face à Hulk Hogan dans le très bon Cadence de combat), Woon Youg Park, et surtout, surtout, ma nouvelle idole : Deron McBee. La star. Avec lui, découvrez une nouvelle dimension au mot « cabotinage ». Il grimace comme pas possible, se déplace en permanence comme dans une arène à gladiateurs, grogne des «  »oh ouaiiiiiiis » » à tout va, bref, il joue la suprême méchant comme on lui a dit. Et c’est bandant. A lui seul il justifie le visionnage de ce film et peu d’acteurs en sont capables. Nawak dans le scénario où le réalisateur-producteur-scénariste Dan Neira a décidé de fourrer tout ce qui lui passait par la tête : une enquête, des combats cladestins kumite-style, une histoire d’amour entre un père et sa fille (adoptée, oops, je spoile), la jeunesse immortelle, les méfaits d’un tueur en série, les mayas, des chasses à l’homme et même des ninjas à la fin qui arrivent comme un cheveu masqué sur une soupe à la pastèque, les explications pseudo-scientifiques fumeuses et les légendes mayas rajoutant une couche supplémentaire de je m’en foutisme par dessus tout ça. Nawak dans la réalisation où le film commence direct par ce qui pourrait être la fin (mais non, c’est bien le début) avec une succession de flash-back qui nous narre une intervention policière aussi ratée qu’incompréhensible dans une fête orgiaque qui propose femmes nues, lignes de coke, et petits kumites dans le jardin. Difficile de savoir quelle dose de sérieux et d’humour Neira a voulu injecter dans son film. Certains scènes sont tellement débiles qu’on se pose des questions. Bon, au final, Immortal Combat est bien un nanar. Il ne cartonnerait pas dans les hauteurs si je devais lui mettre une note, car il est parfois un peu agaçant dans son j’m'en foutisme et il souffre de creux naveteux dans son rythme. Mais malgré ça, y’a suffisamment de bonnes choses pour motiver un achat, et de toutes façons, s’il ne faut qu’un argument, alors le voici :

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About the author

Adepte d'un toubifrisme radical proche de l'auto-destruction messianique, Kobal ne survit qu'en se pratiquant des perfusions intra-auriculaires de doublages à haute densité nanaromètrique. Le week-end, il anime des cérémonies occultes afin de permettre à l'âme de Bruno Mattéi de se réincarner dans le corps de Jeff Leroy.

6 Comments

  1. Nikita dit :

    Pour une fois que Libération publiait quelque chose d’intéressant !

  2. Nikita dit :

    Ca vous coupe le squeele, hein ?

  3. Nikita dit :

    Heu, Dieudonné ne saurait être considéré comme un candidat nanar puisqu’il ne fait pas rire.

  4. Skro dit :

    Waputin!!!

    Le frère caché des frères Bogdanov!!!

    Regards,
    Skro

  5. Barracuda dit :

    Ca ressemble quand même beaucoup à un vieux plagiat de Highander. J’ai cru que c’était Christophe Lambert au début sur l’affiche, et le titre rappelle aussi un autre de ses plus grands films…

  6. Wolfwood dit :

    Pour avoir vu l’objet, je dois avouer que j’ai été quand même assez déçu. Certes, le père McBee cabotine comme un fou furieux, le scénario n’a ni queue ni tête et certaines répliques sont énormes, comme celle de Sonny Chiba découvrant une fête clandestine où les invités sniffent des rails de coke("c’est peut être une réunion tupperware"(!!!???)) mais le film est quand même baucoup trop irrégulier, pour une scène vraiment nanarde faut au moins s’en enfiler deux qui sont plus ennuyeuses qu’autre chose. Mais j’étais peut être dans un mauvais jour aussi, faut voir.

    A noter que le surjeu frénétique du père McBee semble une marque de fabrique: je l’ai encore vu hier dans un épisode de Sliders et il n’arrete pas une seconde, ça en devient presque effrayant. Une carrière à surveiller… .

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